Vous reprendrez bien un peu de paëlla ?
Je viens de le recevoir, tout frais sorti des vaillantes presses d'une non moins vaillante imprimerie japonaise !
C'est bien sûr "Spain no gohan", mon 4ème ouvrage à ce jour dans la collecion "Sekai no shokuji".
Petit rappel pour ceux du fond qui ne suivent pas : il s'agit d'une collection de livres (publiée au Japon) plutôt éducatifs (donc pour les djeuns mais aussi les moins djeuns) dont le thème est : les habitudes alimentaires dans le monde ; chaque livre traitant d'un pays en particulier.
Entamée en 2006, la collection devrait se terminer l'année prochaine avec la publication des cinq derniers volumes pour un total de 25 volumes.
A ce jour, j'ai illustré celui sur la France, l'Italie, l'Allemagne et maintenant l'Espagne.
Alors d'abord les choses qui fâchent : la couverture. Ça ne vous aura pas échappé, elle est... hideuse !
Le design est déjà très très sommaire, mais ce qui m'a frappé, c'est à quel point la photo est moche ! Trop sombre, floue, mal recadrée avec un mec qui tourne la tête et une mémère qui fait coucou dans le fond... La ligne éditoriale veut qu'on montre toujours en couverture une photo de marché avec un produit "local" bien en vue. Ah ben ça pas de problème, on ne peut pas louper la paëlla ! Mais franchement, ils auraient pu faire appel à un professionnel ou bien acheter une photo dans une image bank sur internet... Enfin bon passons. Mais c'est pas tout : les deux gamins sont supra mal détourés : on voit un filet blanc qui court autour de leurs silhouettes. En plus le (ou la) designer ne s'est pas rendu compte que la bouche de la fillette est devenue transparante et laisse ainsi apparaître la photo en arrière plan. Puisqu'il vaut mieux en rire, on peut dire que c'est appropriée vu qu'elle est en trai nde manger de la paëlla, elle a du coup la bouche pleine !
Bon sinon, vous l'aurez peut-être remarqué en regardant les illustrations, j'ai changé de technique par rapport aux trois autres livres : avant je faisais l'encrage au stylo à bille, histoire d'avoir un trait fin pour les détails (principalement la bouffe). Cette fois-ci j'ai utilisé mon bon vieux feutre-pinceau et heureusement, je m'en suis à peu près tiré avec les illustrations de miam miam. ^^
Pas de révolution dans la mise en couleur : toujours le style jeté "même que on a le droit de dépasser" ;-)
Ah oui, et c'est toujours publié par l'éditeur Nobunkyo.
Je viens de vérifier, et il est déjà dispo sur Amazon (sont forts quand même !).
Jeu bonus : amuse-toi à distinguer les différences entre les 2 illustrations ci-dessous :
(explications dans les commentaires plus tard)